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Semaine 24 – retour Christchurch et copains / Google Photos

Dimanche 4 aout
Dés que je me réveille, je vais à l’accueil où je trouve Tristan qui a déjà appelé le service client de sa compagnie pour confirmer son vol. Je demande au mec de l’accueil si je peux utiliser le téléphone puisque le numéro que je dois appeler est singapourien donc pas de surcoût et j’appelle le service client de Qantas. 40min à attendre avant d’avoir une nana australienne (vive l’accent). Après m’avoir retrouvée dans ses fichiers, elle me dit qu’elle a un vol pour ce soir, qui ferait Singapour-Brisbane-Brisbane-Auckland-Auckland-Christchurch, ce qui ne m’arrange pas vraiment mais bon. Elle continue de chercher d’autres solutions et finalement elle me trouve un Singapour-Sydney-Christchurch qui part 1h plus tôt que mon vol initial, ce qui me va totalement. Au moins, je n’ai qu’une escale et j’arrive à peu près à la même heure à 1h près ! Je préviens par mail Peter et Maura de mon arrivée. Je retourne dans la chambre finir mes bagages et à 12h on check-out. On reste un peu à l’hôtel puis on va à l’aéroport. Je fais mon check-in et j’ai 2h encore environ avant d’embarquer. On va voir l’espèce de cascade qui fait la renommée de l’aéroport que je n’avais pas vue la première fois que j’étais venue à Singapour. Oui parce qu’il y a une cascade géante DANS l’aéroport ! La démesure !

L’aéroport est vraiment immense, c’est un centre commercial à lui tout seul en fait, il y a des magasins partout. Le bruit et la foule me fatigue! On s’asseoit sur un grand fauteuil et on s’amuse avec une nouvelle application à me vieillir sur une photo ou à me rajouter des cheveux, les changer en blonds, rajouter des fonds ringardos… C’est marrant! On peut aussi rajeunir les visages sur les photos, du coup je serai hyper curieuse de voir le résultat sur une photo de toi Maman pour voir si on arrive à une ressemblance avec moi ?.

Il est temps de passer de l’autre côté de l’aéroport, là où Tristan ne peut pas me suivre puisque son check-in n’est même pas encore ouvert, il doit attendre 4h de plus avant d’embarquer. On se dit au revoir et j’y vais ?… Mes vols se passent très bien, j’ai même hérité de ZE place avec 2m devant moi pour mes jambes : une place près d’une sortie de secours, là où les hôtesses s’asseoit lors du décollage et de l’atterrissage !


Lundi 5 août
J’arrive avec 40minutes de retard à Christchurch et je retrouve Peter dans la salle d’attente de l’arrivée. Il avait un rendez-vous chez le dentiste juste avant me dit-il. Il ne fait pas si froid que ça à Christchurch, je n’ai même pas froid alors que j’ai un pantalon léger et il fait super beau!

Vue du hublot lorsqu’on arrive à Christchurch ?


Mardi 6 aout
Ce matin, j’aide Peter à déplacer des branches qu’il a coupées pour les mettre plus haut dans le jardin pour qu’il puisse les récupérer dans sa remorque. Une fois fini, on va les déposer à la décharge. En revenant, Peter a la gentillesse de bien vouloir qu’on s’arrête dans un magasin pour que j’achète une carte sim pour avoir un numéro kiwi. Je finis par passer un coup d’aspirateur dans la maison et hop, mes 4h de travail sont déjà terminées ! Après manger, je vais faire une sieste parce que mine de rien, je n’ai dormi que 3 ou 4h en tout dans l’avion et je suis bien crevée !


Mercredi 7 aout
Peter et Maura sont invités à une course de chevaux aujourd’hui alors ils me laissent gentiment la journée libre! Je fais donc une grasse mat’ et je pars de la maison vers 11h pour aller visiter les environs d’Akaroa, qui est une ville française à 1h20 de la maison environ. En partant, je fais hurler l’alarme de la maison et même si je connais le code, je n’arrive pas à l’éteindre ! C’esr là que je suis contente d’avoir un numéro kiwi pour pouvoir appeler directement Peter qui me donne les instructions pour éteindre ce boucan.
Direction Akaroa donc! Je prends la Tourist drive qui s’avère donner une vue magnifique sur la baie. Je m’arrête à un point de vue et fais voler le drone.

Je termine la marchounette qui n’a rien d’extraordinaire et continue mon chemin. Je m’arrête plus loin faire une autre marche. Celle-ci est super tranquille, on entend le chant des oiseaux. C’est une réserve d’ailleurs. Je refais voler le drone.
Un poil plus loin, j’entreprends ma dernière marche de la journée, pour aller voir apparemment le meilleur point de vue sur Akaroa. La montée est assez rude, moi qui n’ai plus l’habitude en plus! Là encore, je fais voler le drone et je prends ce qui est selon moi mon meilleur cliché !

Arrivée à Akaroa, quasiment tout est fermé ! Ah, j’avais oublié qu’à 17h30, il n’y a plus trop de vie ici… C’est trop con, je n’aurai donc pas mon pain au chocolat ?. Le soir, on écoute de la musique avec Peter and Maura qui me font notamment découvrir « So long, Marianne » de Leonard Cohen. Dans les pays anglophones, on confond toujours mon prénom avec Marianne du coup, Maura dit que c’est ma chanson!


Jeudi 8 aout
Ce matin, je nettoie l’allée, j’enlève la boue coincée qui empêche l’eau de pluie de circuler. Ensuite, comme je suis pas encore rassasiée, je refais une sieste et à mon réveil, je descends faire une pâte à crêpes pour le dessert de ce soir. À dîner, j’ai le droit à un Christmas’cracker et même à un cadezu et une carte ? Ces gens sont vraiment des amours! Je fais cracker le craker avec Peter et je « gagne ». Il y a une petite blague dans le cracker « what do snowmen ride? An icicle » et il y a une couronne en papier à l’intérieur aussi. Ils m’expliquent que c’est une tradition en NZ et en OZ d’avoir des crackers pour tout le monde à Noël. J’ouvre mon petit cadeau, c’est une crème pour le visage d’une marque néo-zélandaise qui sent extrêmement bon! Ça tombe super bien, parce que je voulais en acheter! Et Maura a rajouté dans le paquet un petit truc pour faire des bulles, comme les gosses!

Après manger, on discute avec Peter et Maura, de poils, d’amour, de la relation passée de Maura, de la mode… Maura a toujours des réflexions que j’aime bien, qui pousse le débat, j’adore toujours parler avec elle! Malheureusement c’est notre dernier soir, et on va se coucher car il est tard. Enfin, moi je ne me couche pas encore, ma chambre est un gros bordel et je dois faire mon sac…


Vendredi 9 aout
J’aide Maura a mettre des draps neufs dans mon lit, j’écris un mot dans leur cahier de Helpx et je leur dis au revoir. Je prends une photo avec eux cette fois, ce que je n’ai pas osé faire avec mes précédents Helpx quand ils se sont bien passés.

Je pars et je vais d’abord faire des petites courses à New World avant d’aller à Arthur’s pass pour faire une rando. Camille, une copine de Marseille, me contacte car avec son copain Arnaud, ils sont à Kaikoura, qui est à environ 2h30 de Christchurch. Ca fait un moment qu’on se tient au courant de l’avancée de leur voyage pour essayer de se capter à un moment. Elle me dit qu’ils ont fini leur sortie en kayak à Kaikoura et vont aller à Akaroa! On décide donc que je les attends à Christchurch et qu’on ira ensemble à Akaroa! Je vais en ville visiter un musée du coup et acheter un magnet parce que je n’en avais pas encore de Christchurch !

Mais finalement, elle me recontacte et me dis qu’ils ont craqué sur Kaikoura et aimerait rester l’aprèm profiter du soleil! Du coup, je sais plus trop quoi faire parce qu’il est trop tard pour faire cette rando aujourd’hui. Je vais quand même là-bas et je ferai la rando demain matin…
Je trouve un freecamp en contrebas, près d’une rivière. Je suis pas méga rassurée parce qu’il va pleuvoir normalement et qu’en général, le niveau de l’eau peut monter rapidement. Je m’endors à 17h30 en cours de lecture.
À 20h30, je me réveille et entends la pluie contre le toit de ma voiture et là je me dis que ça sent moyen bon. Surtout qu’il faut que je remonte une pente et que si ça commence à geler, j’suis bien coincée là au milieu de nul part et à 2km de la route!
Donc, je remonte avec la titine, tente de trouver un autre freecamp et finis par rester près d’un début de rando mais au moins, c’est plat et jsuis tout près de la route.


Samedi 10 août
Bon, le temps est à chier, je ne peux pas faire ma rando… Je prends donc le chemin du retour et je tombe sur un mec en jaune qui m’arrête, et me dit que la route est officiellement fermée pour cause de neige. Hum, de mieux en mieux. Je suis coincée ici jusqu’à nouvel ordre. Je me gare derrière une file de voitures en attendant les instructions… Je suis ravie comme vous pouvez l’imaginer. Le mec passe de temps en tems donner des updates vachement encourageantes « il va neiger encore plus ce midi », oui bah faites-nous passer maintenant alors vous êtes débiles ou quoi, y’a 6 voitures à tout péter… Les voitures qui ont des chaînes peuvent partir, évidemment je n’en ai pas donc j’suis vraiment coincée (et déprimée). Je ne capte pas le réseau donc je ne peux prévenir personne. Et je n’ai pas acheté de quoi tenir des masses niveau bouffe. Je me dis qu’ils vont bien déblayer à un moment donné quand même. Et s’il neigeait 3 jours? C’est obligé qu’ils essayent de nous faire passer quand même, on ne va pas rester 3 jours là, si?

À 12h, ça fait déjà pas loin de 3h que j’attends dans ma voiture. L’homme en jaune vient dire aux voitures restantes qu’on doit attendre 2h de plus…
À 14h, l’homme en jaune vient nous dire qu’on doit attendre jusqu’à 17h… Ça fait déjà 5h que j’attends dans ma voiture et la neige est de pire en pire. Pourquoi ils nous ont pas laissé passer à 10h quand ce n’était même pas encore enneigé ??? C’est ce que je demande au gars quand je vais me promener un peu pour me changer les idées. Il dit que les collègues n’arrivaient pas à garder la route ouverte. J’imagine même pas maintenant alors c’est même pas la peine… Il me dit d’autres trucs mais honnêtement il a un accent à couper du beurre et je comprends pas la moitié… On verra à 17h mais à mon avis, jsuis bien partie pour rester la nuit ici ?.
Je vois les dénaigeuses passer plusieurs fois… ?.

Vers 15h00, la neige s’arrête et d’autres voitures arrivent et se garent avec nous. Un 4×4 passe à côté de moi et je vois un veau dans son coffre dont la moitié de la porte est ouverte. Un veau?! Trop bizarre. Ah mais non, c’est un Saint-Bernard et il vient dire bonjour à tout le monde en remuant sa queue! Il est énorme, et laisse plein de poils mouillés sur mes mains!

Le mec en jaune nous délivre enfin et nous dit de le suivre. Donc à la queue leu leu, on peut enfin commencer à rouler et finalement prendre la route! La délivrance, après 6h d’attente!!!!

Dès que j’ai du réseau, je reçois un message de ma pote Camille qui dit qu’ils ne vont pas aller à Akaroa parce qu’il fait trop moche mais ils vont passer la nuit à Timaru! On se donne rdv sur un freecamp là-bas et on s’y retrouve et on mange ensemble en se racontant nos dernières péripéties !


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Semaine 24 – retour Christchurch et copains / Google Photos

5 Replies to “Semaine 24 – retour Christchurch et copains”

  1. Coucou ! Contents de te lire ! C’est vrai qu’ils avaient l’air cools ces hôtes. T’as été gâtée dis donc ? Je te l’avais déjà dit mais elle est très réussie ta photo c’est clair ? Ça rafraîchit de voir toute cette neige. Nous ici c’est sous un soleil de plomb et pour prendre le bateau direction les îles (le frioul) qu’on fait la queue, mais ça dure moins longtemps quand-même ? Je t’embrasse tendrement.

  2. Kikou Marion-anne – j’ai pas bien compris le concept des cadeaux – au mois d’aout ? Sinon au risque de me répéter encore – magnifiques paysages – ca manque cependant un peu de soleil – vivement l’ete !!
    Bisous

  3. Bien joué le changement de vol. Bon, pas de détails sur le fait que vous vous séparez, Tristan et toi, dur dur…
    Incroyable la cascade. Quand je pense qu’on se la pète grave avec Roissy CdG…
    Sublime la vue du hublot avant le poser à Christchurch.
    Stop, je me mets So Long Marianne sur Utube.
    Je valide : ton cliché les bras en croix avec le soleil qui se reflète au-dessus de ta tête est magique.
    Re-séparation avec tes nouveaux amis HelpX. Faut avoir les nerfs pour se quitter souvent, comme ça, au gré de tes pérégrinations.
    Trop mimi+, le veau-Saint-Bernard. Tu t’en tires bien, effectivement s’il avait neigé plusieurs jours, c’était le blocage assuré avec évacuation collective vers une salle commune or so.
    Bisous

    1. Oui les séparations, c’est le plus dur en voyage et on a tendance à s’attacher plus vite et plus fort aux gens je trouve en plus, parce qu’on vit des choses spéciales et je pense qu’on les vit à fond! 🙁

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