Réveil à 4h30.
On finit de rassembler nos affaires, on se dirige vers la station de bus qui n’est qu’à 2 minutes. On achète de quoi grignoter et deux cafés au lait et on va attendre notre bus.
Il y a d’autres touristes qui attendent mais ils rentrent quasiment tous dans le bus qui vient de se garer et qui va à San José.
Le bus pour Puntarenas arrive un peu plus tard. On est assez peu à rentrer dedans, et on est les seuls touristos.
Le trajet ne dure que 2h finalement pour arriver à Puntarenas. Le conducteur nous demande où l’on va après, et nous indique où se situe notre prochain bus, qui est déjà là, mais qui part sue dans un peu plus d’une heure, à 9h.
En attendant, on va boire un jus d’ananas frais de l’autre côté de la rue, dans un bar qui fait face à la mer.
La plage ici est super longue et est bordée de bars et resto. A cette heure-ci, il n’y a pas encore grand monde.
Vers 9h on embarque dans le bus vert (un car en fait) qui va à Quepos. Il est beaucoup plus rustique… Et il n’y a que des locaux qui rentrent dedans. On sent les ressorts à travers les sièges. Je prends une place près d’une fenêtre que j’ouvre, il n’y a pas d’air climatisé.
Il y a une centaine de km quand même entre Puntarenas et Quepos et le bus s’arrête à chaque fois que quelqu’un le demande. Si le bus prend une personne dans la rue, il peut s’arrêter 50m plus loin pour prendre une autre personne… C’est étrange. Certains arrêts ressemblent à des arrêts et d’autres pas du tout, il y a juste quelqu’un qui attend au milieu de nul part et qui hâle le bus.
Un vieux monsieur avec une canne monte, Tristan lui laisse la place, ce qui lui vaut de rester debout un moment puisque toutes les places sont prises… D’autres personnes sont debout aussi.
Je ne sais pas non plus comment fair le conducteur pour adapter les prix aux voyageurs qui montent. À quel moment, le prix décroît ? Boh, je me pose des questions, vu que le trajet est long… D’ailleurs, j’ai une super envie pressante d’aller aux toilettes et j’espère de tout coeur qu’on va faire une pause mais comme c’est un bus publique, je n’en suis pas si sûre.
Comme le vieux papi avec sa canne est descendu et qu’il a été remplacé par un jeune, je lui demande s’il y a une pause de prévu avant d’arriver à Quepos. Il me dit que non, il faudrait donc que je me retienne encore pendant au moins 2h 😱. Le jeune me dit qu’on va passer devant une station service et que peut-être on pourrait d’arrêter. Il me propose qu’il aille demander au conducteur, mais oui merci! Il se lève et va demander. Il revient s’asseoir et me dit d’aller demander au petit restaurant que l’on voit sur notre gauche (on est dans un village absolument pômé) si je pzux utiliser leurs toilettes.
En disant ça je m’aperçois que le bus est arrêté et attend que je descende faire ma commission 😂. Les 70 passagers du bus/car regardent donc la gringa descendre en trombe et courir vers le resto puis les WC 😅🫣.
Bref, un petit moment de « humm jsuis un peu mal à l’aise » pour être beaucoup plus confortable le reste du voyage qui dure encore 2h00.
Arrivés à Quepos, on découvre un petit centre-ville assez busy, pas mal de touristes mais c’est pas non plus la folie.
On a loué un Air BnB un poil en retrait du centre-ville à moins de 10min à pieds mais le check-in ne se fait qu’à 16h, donc on a le temps de se balader dans le centre-ville puisqu’il n’est que 12h30.
On commence déjà par trouver un resto où Tristan, comme d’hab, mange un casado, et moi aussi d’ailleurs.
Malheureusement, le resto a une coupure d’électricité du coup, on ne peut pas payer à la carte et on n’a plus de cash, on a quasi tout donner pour nos transports jusqu’ici (on ne peut pas payer par CB les billets de bus, même en agence comme à Monteverde).
Tristan va donc retire de l’argent mais il revient parce qu’on lui demande son passeport. Finalement, le temps qu’il revienne, l’électricité est revenue et je paye par CB.
On va quand même retirer de l’argent dans une autre banque.
Ensuite, on se balade en s’éloignant un peu du centre-ville pour être dans les rues plus locales.
On décide de revenir vers le centre pour boire un café glacé, et comme il est l’heure, on passe par le front de mer pour aller au Air BnB même s’il y a plus court.
La route pour aller au Air BnB est sympa.
On se retrouve dans un espèce de quartier très défavorisé… on s’est demandé si le Air BnB était chez une personne ou si on aurait le logement en entier parce que l’annonce n’était pas très claire.
Mais en demandant notre chemin, on nous dit de rebrousser chemin. En fait, on est passé devant. Il s’agit de ce qu’ils appellent des « cabines », une sorte de petit bâtiment à 1étage, où il y a de petits logements.
Siony, la proprio, nous accueille, et nous donne les clefs de notre logement. C’est vachement sympa (en tout cas comparé à ce qu’on a eu depuis le début). C’est beaucoup plus moderne et propre que ce que nous laissaient croire les photos. On est super contents, d’autant plus que c’est à l’extérieur de la ville et à la fois à 7-8 minutes.
Une fois installés, on retourne en ville pour dîner et voilà, c’est tout pour aujourd’hui !