Aujourd’hui, on n’a rien de prévu, pas de tour, pas de bus à prendre.
Du coup, on fait la grasse mat : on se lève à 7h30, wahou 😁.
On refait quelques petites recherches sur le type de tour on veut faire quand on sera à notre prochaine destination, càd le Corcovado national park. Un pote à Tristan lui a recommandé de rester dormir une nuit dans le park. On a trouvé deux tours qui perso me plaisent mais on envoie un mail pour avoir plus d’infos.
En attendant, on va prendre le petit dej dans le premier restaurant où on a été qui était pas mal et on prend tous les deux un gallo pinto con carne en salsa, deux cafés au lait et un grand jus de fruits à partager.
La station de bus est à 1 minute à pieds du restaurant, du coup on y va pour avoir confirmation de notre itinéraire de bus pour aller à Puerto Jimenez, qui est une des portes d’entrée du parc Corcovado. Le gars nous répond en espagnol, qu’il y a un bus à 5h du mat, avec changement à San Isidro. Ce n’est pas ce qu’on avait vu en cherchant sur internet mais comme on a du mal à le comprendre, on n’insiste pas. On retourne au restaurant pour profiter du wifi et Tristan trouve une super application claire qui nous montre exactement ce que le monsieur nous a dit, la carte en plus donc c’est parfait. On prendra donc le bus de 5h, avec changement à San Isidro en espérant qu’on aura le temps d’aller aux toilettes entre temps… Je prévoirai une bouteille vide au pire du pire du vraiment pire…
Maintenant, comme on a la journée entière pour explorer/chiller, on va vers le petit parc Nahomi, derrière la Marina, qui est très mignon. Il y a déjà quelques familles, la vue est vraiment super sympa.
Par contre, il fait une chaleur pas possible…
On continue notre balade vers le début de la randonnée qui s’appelle Reto Mae, qui traverse 5 plages mais j’aimerai juste aller à la première. J’imagine qu’il n’y aura personne… On traverse un endroit assez désert, avec une école vide (on est dimanche), une station de police, quelques maisons cachées derrière des palmiers et autres arbres tropicaux.
Grâce au GPS, on trouve le début de cette rando, qui est très spartiates. 5 minutes plus tard, on arrive déjà à la playa La Paipa, et comme prévu il n’y a personne ! Il y a juste un jeune local avec son toutou qui s’installe à l’autre bout de la plage caillouteuse.
Nous on se met contre des rochers, à 1 mètre d’une cascadounette d’eau douce et fraîche. La mer est un peu trop dangereuse pour que l’on aille vraiment nager mais on se mouille un peu en restant sur le bord. C’est vraiment très très agréable.
On reste sur cette plage peut-être 2 heures, avec d’un côté le bruit d’une petite cascade, et de l’autre le bruit des vagues et rien d’autre. J’adore! J’avance sur mon bouquin (La boîte de Pandore de Bernard Werber).
Vers 14h00, on décide de remonter et d’aller manger. Ça tombe bien, il se met à pleuvioter, ce qui nous va très bien car il fait super chaud… On va dans le même restaurant, et on profite du wifi pour lire la mauvaise nouvelle : il n’y a plus de places dans la Serena station, on ne peut pas y dormir donc. On nous propose à la place une alternative mais elle ne nous plaît pas. On essaye de trouver ave un autre opérateur une autre option mais on n’en trouve pas franchement… On change donc tous nos plans : on réserve 2 nuits à Uvita pour arriver là-bas demain, c’est sur la route et ça nous demandera seulement de prendre un seul bus sans changement. Et on réserve 3 nuits à Puerto Jimenez (l’entrée du Corcovado national park) et on verra sur place si on trouve des sorties à la journée jusqu’à la Serena station…